Infections urinaires : prévenir l’inconfort au naturel

Très fréquente chez les femmes, l’infection urinaire ou cystite peut devenir un calvaire quand elle se produit de manière fréquente et répétée. En complément des traitements médicaux adaptés, certaines solutions naturelles peuvent favoriser une amélioration des symptômes, une guérison plus rapide ou encore l’espacement des récidives.

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Qu’est-ce qu’une infection urinaire ?

Une infection urinaire, que l’on appelle également cystite, est une infection touchant une ou plusieurs parties du système urinaire : les reins, l’urètre, la vessie, ou les uretères, les canaux qui transportent l’urine du rein vers la vessie.

Si les femmes sont nettement plus touchées que les hommes par les infections urinaires, pour des raisons anatomiques, on note que les hommes souffrant de problèmes de prostate y sont plus souvent confrontés que le reste de la population masculine. Les femmes enceintes et ménopausées y sont particulièrement sujettes.

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On distingue trois types d’infections urinaires :

  • La cystite infectieuse : due à une bactérie, Escherichia coli, dont on détecte la présence dans les urines
  • L’urétrite infectieuse : une infection touchant uniquement l’urètre, il s’agit le plus souvent d’une infection sexuellement transmissible (IST)
  • La pyélonéphrite : une complication d’une infection urinaire mal traitée, la pyélonéphrite désigne une inflammation du rein et du bassinet, la cavité rénale dans laquelle sont collectées les urines, lorsque les agents infectieux remontent depuis la vessie vers le rein pour le coloniser.

Qu’est-ce qui cause une infection urinaire ?

Normalement stérile, l’urine peut être contaminée par des bactéries ou des agents infectieux. C’est alors que survient la cystite.

Le plus souvent, cette contamination est facilitée par un manque d’hydratation. Le fait de boire suffisamment d’eau permet une évacuation régulière des bactéries par le flux urinaire. Plus rarement, l’infection urinaire peut-être due à une infection sexuellement transmissible, ou à une bactérie provenant d’une autre infection présente dans l’organisme.

Comment reconnaître une infection urinaire ?

Une infection urinaire peut se manifester sous la forme de différents symptômes :

  • Des douleurs ou sensations de brûlure lors des mictions (l’évacuation de l’urine)
  • Un besoin d’uriner survenant à une fréquence anormalement élevée
  • Une envie persistante d’uriner
  • Des urines troubles ou odorantes
  • Une sensation de pesanteur dans le bas-ventre
  • La présence de sang dans les urines

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Les symptômes ci-dessous, quant à eux, suggèrent une surinfection ou une complication nécessitant un avis médical sans délai. À noter que ceux-ci peuvent se manifester seuls, sans être associés aux autres troubles classiques liés à une infection urinaire.

  • Fièvre et frissons
  • Douleurs intenses aux reins, dans le bas du dos, dans le bas-ventre ou l’abdomen,
  • Vomissements,
  • Altération de l’état général

Quels que soient les symptômes observés, il est important de rappeler qu’une infection urinaire peut donner lieu à des complications sérieuses et doit impérativement faire l’objet d’une consultation médicale.

Si vous êtes sujet à des infections urinaires à répétition, il existe néanmoins des solutions naturelles qui peuvent réduire le risque de récidive ou leur fréquence.

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Comment prévenir naturellement la cystite ?

Sans se substituer à un traitement en cas d’infection urinaire, il existe des remèdes naturels permettant d’espacer les récidives et de réduire le risque de contracter une cystite :

    eau qui coule verre

      • Boire beaucoup d’eau : l’immense majorité des infections urinaires est facilitée par une hydratation insuffisante. Il est recommandé de boire entre 1,5 et 2 litres d’eau par jour (soit l’équivalent de 6 à 8 verres), voire plus en cas d’activité physique intense ou de chaleur élevée.

      verre jus cranberry

      • Consommer du jus de Cranberry : en plus d’être désaltérant et savoureux, le jus de canneberge présente des vertus intéressantes pour prévenir les récidives d’infection urinaire, en raison de ses propriétés diurétiques.
      • Faire une cure de plantes diurétiques sous forme de compléments alimentaires. Certaines plantes, comme la canneberge, l’hibiscus et l’ortie ont fait leurs preuves pour combattre les infections urinaires et espacer les récidives. Permettant de stimuler les fonctions d'élimination des reins et de faciliter le drainage de l’organisme, ces actifs naturels favorisent une meilleure irrigation des reins et de la vessie en cas d’inflammation, et soulagent les difficultés de miction.

      bol acerola vitamine C

      • Un apport suffisant en vitamine C aurait également une action bénéfique pour prévenir les infections urinaires, c’est en tout cas ce qu’avance un essai clinique mené en 2007 aux États-Unis. La Canneberge, préconisée pour ses effets diurétiques, s’avère être naturellement riche en vitamine C. On retrouve également de la vitamine C naturelle : l’Acérola, dans la composition de compléments alimentaires dédiés au confort urinaire.
      • Ne pas se retenir d’uriner trop longtemps : Si vous êtes sujet aux infections urinaires, évitez de vous retenir et allez aux toilettes dès que vous ressentez d’envie d’uriner. Le fait de conserver l’urine trop longtemps dans la vessie offre aux bactéries une occasion de proliférer, favorisant ainsi le risque infectieux.
      • Toujours s’essuyer d’avant vers l’arrière après avoir uriné : l’infection urinaire étant liée à une bactérie pouvant être présente dans les selles, il est important de limiter autant que possible tout contact entre le système urinaire et la zone anale. De même, il est conseillé d’uriner après les rapports sexuels afin de favoriser l’évacuation de potentielles bactéries logées sur les muqueuses intimes.
      • Utiliser des produits adaptés à la toilette intime : pour que les muqueuses génitales puissent faire leur travail de bouclier contre les bactéries, encore faut-il les préserver. Pour cela, évitez les produits parfumés, et choisissez des formules adaptées au pH neutre. Les douches vaginales et lavages trop fréquents sont eux aussi déconseillés.

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