Vous en faites partie ? Alors, lisez notre article pour en savoir plus sur ce phénomène, ainsi que nos conseils et astuces 100% naturels pour s’en protéger !
C’est le printemps, enfin ! Le soleil brille, les oiseaux chantent, les fleurs bourgeonnent… Tiens, vous aussi vous avez le nez qui chatouille, la gorge qui gratouille, et les yeux qui picotent ? Ce n’est sans doute pas une coïncidence : comme 25% des Français, vous êtes sans doute allergique à l’un ou plusieurs des pollens qui papillonnent dans l’air au retour des beaux jours. SI c’est le cas, votre préoccupation première ne sera vraisemblablement de prévoir une cure de détox, mais bel et bien de soulager vos symptômes allergiques !
Qu’est-ce qu’une allergie saisonnière ?
L'allergie correspond à une réaction excessive de l'organisme face à des substances spécifiques présentes dans l'environnement, connues sous le nom d'allergènes. Ces substances peuvent être présentes dans l'air, la nourriture ou même les médicaments.
Les pollens étant des allergènes fréquents, de nombreuses personnes font l’expérience de symptômes allergiques lorsque le monde végétal bourgeonne, dès la fin de l’hiver.
Les allergies saisonnières sont courantes au printemps, mais peuvent également persister tout au long de l'été et jusqu'à mi-octobre en raison de la floraison échelonnée des différentes plantes.
Les périodes de floraison des différentes familles de plantes
De mars à juin : si vous êtes sensible aux allergies saisonnières dès le début du printemps, l’allergène responsable provient sans doute d’un arbre ou d’un arbuste, comme le chêne, le bouleau, ou le cyprès.
De mai à octobre : c’est la saison des graminées ! Les pollens ambiants dans l’air proviennent principalement du foin, du pâturin, de la phléole…
De juillet à octobre : si les fleurs ont fini de bourgeonner, les herbes n’ont pas dit leur dernier mot ! l’été et le début de l’automne sont la pleine saison de l’armoise, de l’ambroisie ou du plantain.
L’allergie saisonnière : comment ça marche ?
L'allergie saisonnière est une réaction exagérée du système immunitaire à un pollen. Lorsque le pollen pénètre dans le corps, le système immunitaire le reconnaît comme une menace et produit une réponse immunitaire pour le combattre. Il produit alors des anticorps IgE (immunoglobuline de type E) pour combattre cet allergène spécifique.
Lorsque l'allergène pénètre dans le corps à nouveau, les anticorps IgE se fixent à des cellules appelées mastocytes qui se trouvent dans les tissus du nez, des yeux, des poumons et de la peau. La fixation des anticorps IgE à ces mastocytes déclenche la libération de substances chimiques, telles que l'histamine, dans le corps. Cela provoque l'inflammation des tissus, ce qui entraîne les symptômes allergiques.
Comment reconnaître une allergie saisonnière ?
L'allergie saisonnière est une forme d'allergie respiratoire qui survient lors d'une exposition aux pollens. Cette condition est caractérisée par une rhinite allergique qui se manifeste par des symptômes désagréables qui peuvent affecter la qualité de vie de la personne allergique, la journée mais également la nuit en perturbant la qualité du sommeil.
Ces symptômes incluent des picotements, des démangeaisons et des écoulements nasaux clairs et abondants, des éternuements répétitifs, des yeux rouges et larmoyants ainsi que des maux de tête. Dans les cas les plus aigus, elle peut même entraîner une toux, des maux de gorge, des difficultés respiratoires, une crise d'asthme ou une trachéite. Si ces symptômes persistent, ou vous causent une gêne importante, il est conseillé de consulter un médecin pour un traitement approprié.
Quels sont les traitements de l’allergie saisonnière ?
Le premier geste à adopter est un nettoyage régulier des sinus et des muqueuses nasales à l’aide de sérum physiologique ou de solution saline, aussi souvent que possible. Si vos symptômes sont persistants et causent de l’inconfort régulier, votre médecin traitant pourra prescrire différents types de médicaments : antihistaminiques, collyres, décongestionnants…
Enfin, si vous consultez un allergologue, celui-ci vous proposera peut-être une cure de désensibilisation : une technique visant à stimuler le système immunitaire jusqu’à ce que le patient devienne tolérant à l’allergène.
Comment se protéger des allergies saisonnières ?
Comme souvent : il vaut mieux prévenir que guérir ! Pour atténuer les symptômes de vos allergies printanières, voici quelques conseils simples visant à limiter le contact avec les pollens :
À la maison
- Bien aérer son intérieur : cela peut paraître contre-intuitif, mais il est important de continuer à aérer régulièrement votre logement pour évacuer les polluants, les virus et l’humidité, afin de rester en bonne santé. Ouvrez grand les fenêtres tôt le matin, ou après le coucher du soleil, quand les pollens sont le moins présent dans l’air.
- Se rincer les cheveux avant d’aller se coucher : car les pollens ont tendance à s’y accumuler durant la journée
- Limiter l’exposition aux autres substances allergisantes ou irritantes : tabac, nettoyants chimiques, parfum d’intérieur, encens…
À l’extérieur
- Rouler vitres fermées lors de vos déplacements en voiture
- Faire sécher son linge en intérieur pour éviter que le pollen ne s’y dépose
- Éviter les activités entraînant une surexposition aux pollens : jardinage, tonte du gazon, promenade en forêt…
- Consulter régulièrement le site Pollens.fr : créé par le Réseau National de Surveillance Aérobiologique, (RNSA) il propose gratuitement une carte du risque d’allergie aux pollens en temps réel, vous permettant de savoir si un pic d’allergène est en cours dans votre région ou département.